Parmi les charges classiques d’une entreprise, figurent les amortissements de biens. Il s’agit d’une valeur de dépréciation calculée sur la base de la durée de vie théorique de chaque bien. Tout bien de valeur A, devant théoriquement durer N années, se déprécie chaque année de A / N.
Pour encourager une utilisation accrue des voitures électriques, le gouvernement a défini des bases d’amortissement spécifiques pour elles. Le plafond d'amortissement des véhicules électriques est plus avantageux que celui des véhicules à essence ou diesel. Ces bases d’amortissement sont plus élevées que les amortissements standards. Elles entraînent une augmentation théorique des charges, qui induit une baisse des bénéfices imposables et, par ricochet, une réduction des impôts.
En 2023, l’amortissement fiscal incitatif pour les véhicules utilitaires est de 100 % sur une durée de vie théorique de 4 ou 5 ans (selon le modèle). Pour un modèle acheté à 30 000 euros par exemple, avec une durée de vie théorique de 5 ans, le plafond d’amortissement annuel sera de 30 000 / 5 = 6 000 euros (pendant 5 ans).
Pour les véhicules particuliers utilisés à des fins professionnelles, la base d’amortissement est de 18 300 euros sur 4 ou 5 ans s’ils ont été fabriqués en 2022 et émettent de 60 à 135 g de CO2 par kilomètre, ou en 2023 et émettent de 60 à 130 g de CO2/km. L’amortissement fiscal incitatif est fixé à 9 900 euros sur 4 ou 5 ans, pour les véhicules dépassant les seuils supérieurs précédemment évoqués. L'autonomie des véhicules électriques est un critète important pour les entreprises qui envisagent un passage à l'électrique. A prendre en compte également : la batterie ayant une durée de vie variable et ayant, de ce fait, une influence sur l'usure et les coûts d'entretien