Déjà entériné, le principal changement dans la fiscalité automobile au budget 2025 concerne le bonus écologique. Particulièrement incitatif, ce dispositif a permis au cours des années précédentes de favoriser la transition écologique en récompensant les automobilistes optant pour l’achat ou la location longue durée de véhicules propres.
Au 1er janvier 2025, une forte baisse des primes proposées jusqu’alors va entrer en vigueur. Le bonus écologique, toujours associé à un barème progressif en fonction du revenu des foyers, va passer de 7 000 à 4 000 euros pour son montant maximal, pour atteindre la somme de 2 000 euros au minimum :
- 4 000 € pour une personne physique dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 16 300 €
- 3 000 € pour une personne physique le revenu fiscal de référence par part est supérieur à 16 300 € et inférieur ou égal à 26 200
- 2 000 € pour une personne physique dont le revenu fiscal de référence par part est supérieur à 26 200 €
Dans le même temps, le bonus écologique n’est plus disponible pour l’achat ou la location de modèles utilitaires et de véhicules à moteur électrique à deux roues, à trois roues ou sans permis.
Autre point dommageable pour les concessionnaires, la prime à la conversion, qui prévoyait jusque-là une aide pouvant atteindre 5 000 euros pour l’achat d’une voiture neuve peu polluante allant de pair avec la destruction d’un ancien véhicule thermique, a été abandonnée.
Pour les foyers les plus modestes, le dispositif du leasing social électrique est quant à lui maintenu, permettant d’acheter des véhicules électriques via le paiement de mensualités très avantageuses, parfois de l’ordre de 100 euros ou moins.