La norme WLTP fait référence au protocole d’homologation Worldwide harmonized light vehicles test procedure, élaboré par la Commission économique des Nations Unies pour l’Europe (CEE-ONU). Ce protocole, désigné par l’acronyme WLTP, équivaut en français à la procédure d’essai mondiale harmonisée pour les véhicules légers. Il permet d’homologuer les véhicules avant leur mise sur le marché, en vérifiant leurs performances et leur adéquation avec la réglementation environnementale.
Avant le lancement en 2017 de la procédure WLTP, les véhicules conçus en Europe devaient subir les tests du dispositif NEDC (New European driving cycle, ou Nouveau cycle européen de conduite), datant de 1973. Pendant deux ans, le NEDC et le WLTP ont cohabité en matière d’homologation des véhicules. Mais depuis 2019, seul le dispositif WLTP est en vigueur pour toutes les nouvelles voitures devant être commercialisées. Aucun véhicule ne peut être mis sur le marché s’il n’a pas subi des contrôles suivant les critères définis par le dispositif WLTP. Des tests sont alors effectués en laboratoire et sur route, pour vérifier l’adéquation effective entre les paramètres affichés par le véhicule, et les exigences du protocole.
Parmi les paramètres évalués par le système d’homologation WLTP, figurent notamment la consommation de carburant, les émissions de CO2 et de divers polluants, ou encore l’autonomie (pour les véhicules électriques). Grâce aux informations qu’il donne sur les émissions de substances polluantes, le dispositif WLTP fournit également un barème dans le cadre de l’attribution de bonus / malus écologique.